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L'anti-coach

J'ai toujours eu de la difficulté à me qualifier de "coach". Je ne parvenais pas complètement à comprendre pourquoi, même si je sentais qu'il y avait dans ce mot une dimension de volonté, de motivation et de réussite qui ne me correspondait pas.

Aujourd'hui je parviens à poser des mots plus clairs, et je crois que c'est important pour que ceux que mes accompagnements intéressent puissent comprendre qui je suis, et ce que je fais.

Je ne fais pas vraiment du coaching. En fait je fais plutôt l'inverse...


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Evidemment ce n'est pas tout à fait ça, mon objectif n'est pas de "démotiver" les gens, ni de leur faire perdre de l'estime de soi!


Simplement je me rends compte que le coaching vise à accompagner le développement personnel des personnes. On détecte les besoins, on définit des objectifs, et on va puiser dans la volonté pour les atteindre. On recherche des solutions mentales aux problèmes que l'on identifie. Sur wikipedia on peut lire que "Le coaching, ou accompagnement, est une méthode d'accompagnement personnalisé destinée à améliorer les compétences et la performance d'un individu, d'un groupe ou d'une organisation, grâce à l'amélioration des connaissances, l'optimisation des processus et des méthodes d'organisation et de contrôle."


Or ... je fais l'inverse. Je n'interviens pas dans le développement personnel mais plutôt dans ce que l'on pourrait appeler du "dépouillement personnel".


Ce que je ressens profondément (je pourrais dire que je le "vois") c'est que nous utilisons notre mental de façon excessive.

Notre mental est un outil génial d'analyse, de conceptualisation et de préparation de la parole, mais il a énormément d'angles morts qui ne lui permette pas d'être un outil de décision fiable.


Il y a des moments dans notre vie où une approche mentale convient, où un coaching classique fonctionne bien. Et il y a des moments où cela ne fonctionne plus. Quelque chose bloque, est en boucle : on en revient toujours au même point, et on vit frustration, déception ou amertume.


C'est là que mes accompagnements peuvent être utiles : j'utilise le mental pour regarder le mental et ce que j'appelle ses "stratégies". On y apprend à lâcher-prise, à écouter son intuition, à ne plus vouloir trouver absolument des solutions mentales et à ne plus réagir systématiquement de façon émotionnelle.


En apprenant à suivre son intuition, le chemin se dessine chaque jour et nous emmène progressivement vers plus d'épanouissement et de bien-être. C'est un chemin plus confrontant, dans lequel on affronte ses peurs de l'insécurité et du manque d'amour, mais qui nous permet de nous reconnecter progressivement à notre essence profonde.


Du coup... pour le moment j'ai envie de me qualifier "d'anti-coach"! Mais je suis consciente que cela n'est toujours pas très clair. Le bon mot n'existe pas vraiment... si vous avez des idées, des propositions, je suis preneuse! :)


 
 
 

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